• Le voyage vers l'Empire de Soleil

    Coucou ! Je travaille sur un roman de mon invention ! Je vous offre le premier chapitre ! Le voilà :

    Bonne lecture !

     

     

    Le voyage vers l'Empire du Soleil

     

     

     

    Chapitre 1 : Un rêve interdit

     

    -Frappe mais frappe donc !  

    Alors, le serviteur -hésitant tout de même- laisse retomber sa main avec puissance. Le bruit du fouet retentit dans la demeure. J'ai peur. Et je ferme les yeux car je sais que la brûlure du fouet est douloureuse. Je suis cachée dans notre chambre (si on peut appeler un grenier abandonné une chambre). C'est Caroline, ma « mère » qui a ordonné de fouetter cette jeune fille, Evy, servante malgré ses 17 ans. Moi, j'en ai 14. C'est aussi avec Evy que je partage ma chambre. Je suis orpheline. Mes parents sont morts. À cause d'un chauffard ivre. Alors, on m'a placée dans une famille d'accueil, car je n'ai pas de frères et sœurs. J'aurais aimé ! Caroline est très... comment dire, méchante. Mais elle nous a quand même assez bien élevées ! Enfin, non. Elle nous a forcées à savoir parfaitement parler, lire et écrire !  

    -Yumi ! 

    C'est Caroline qui m'appelle. J'avale ma salive, puis je descends l'échelle qui me sépare du sol. Le bois craque sous me pieds nus. Les échardes ne me font plus mal. 

    - Oui madame ? 

    - Met la table ! Prépare à manger ! Et dépêche-toi ! Je m'exécute. 

    Pas le droit de protester ! Ah ça non ! 

    Une fois le travail terminé, je remonte dans mon grenier. Je m'assois sur mon matelas vieux de 15 ans au moins qui me sert de lit depuis mes 2 ans. J'enlève ces échardes de mes pieds. Puis je me couche. Je rêve : Aller au Japon ! C'est mon rêve ! Et puis, mon prénom est Japonais ! J'aimerais tellement voir mon pays ! J'ai été expatriée en France, quand mes parents sont morts. Et puis, les sushis japonais ont l'air si bon ! Soudain mon échelle craque. C'est Evy ! Elle a les yeux qui pleurent.  

    « Ça va ? Je lui demande, inquiète. 

    - Oui, ça va … 

    - Pourquoi elle a ordonné de te frapper ? 

    - Je n'ai pas eu le temps d'aller entretenir le jardin !  

    - Entretenir le jardin ? Avec un froid pareil ? Ai-je demandé, ébahie. 

    - C'est bien ce que je lui ai dit, mais elle a répondu que nous étions bien assez résistantes pour aller dehors ! 

     

    Après ce dialogue, nous sommes restées silencieuses. Mais Evy s'est exclamée : 

    - Quoi ? Déjà 20h00 ? 

    Soudainement réveillée, je sursaute : 

    - 20h00 ? Qu'est-ce que je devais faire à 20h00 ? Oh là là, le plat ! 

    Je descends de mon échelle, rapidement, vais dans la cuisine et éteins le feu. 

    - Ouf ! C'était moins une ! 

    -YUMIIIIIIII !  

    Je sursaute : 

    -Ah ! Oui ? Qu'y a-t-il ? 

    - J'ai faim ! 

    - Vous... vous pouvez venir vous installer, madame. 

    - Bien... dit-elle en arrivant lentement. 

    Je reste silencieuse, à côté de la table. Mais... 

    - Qu'est-ce que tu attends ? Va chercher mon mari ! Et ne reste pas plantée là ! Petite sotte impolie ! 

    Je me dirige vers la deuxième partie de la maison (celle où était Caroline. C'est la partie qui leur est réservée). Alors, je toque à la porte de la pièce où est Charles, le mari : 

    - Entrez ! 

    - Monsieur ? 

    - Qu'y a-t-il ? Tu ne vois pas que je suis occupé ? 

    - P... Pa... Pardonnez-moi mais, le repas est prêt. 

    - Enfin, j'ai cru qu'il n'y en aurait jamais ! Que mange-t-on, d'ailleurs ? 

    - En entrée, une délicieuse soupe de tomates au basilic et persil. En plat principal, bœuf Bourguignon et ses petits légumes. Enfin, en dessert, île flottante et sa crème onctueuse ! 

    - Bien, passez prendre, Evy et toi, votre soupe aux légumes quotidienne. 

    Je réponds d'un signe de tête. Je passe prendre notre saleté de souper dégoûtant, puis monte dans notre chambre. 

    - Tiens, la soupe ! 

    - Merci... Mais je n’ai pas très faim... 

    - Essaie de manger un peu quand même. 

    - Oui, tu as raison ! 

    J'avale rapidement mon petit bol de soupe. Soudain, une idée me vient : 

    - J'ai u..., je m'arrête, non ! 

    - Dis quand même, ça fera au moins une conversation, me dit Evy, peu intéressée. 

    - Je pensais à une idiotie : je voulais qu'on fugue ! 

    - Non, non, non ! Haussa-t-elle la voix. 

    - Tu vois, c'est une idiotie ! 

    - Mais pas du tout ! Mais pour aller où ? 

    Je continue alors : 

    - Et puis, qui nous logera, nous nourrira, nous habillera ? 

    - De toute façon, ils finiront bien par nous retrouver ! Ajouta Evy. 

    - Sauf si... 

    - Sauf si quoi ? À suivre... 

     


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